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Après la guerre, la paix nouvelle reste précaire et menacée...
 
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 Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98

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Lenny Pinsker
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Lenny Pinsker


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MessageSujet: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeLun 6 Sep - 20:29:25

Citation :
Edito
A Poudlard, tout va bien...

Nous étions revenus en Septembre sur les tristes victimes de guerre mais il semblerait qu’un dossier spécial aux inclinations funestes n’ait pas empêché à nos chers camarades de reprendre leur chemin paisible d’étudiants. N’est-ce pas une bonne nouvelle ? Ainsi, il n’est point d’épreuves dont nous ne puissions sortir plus forts. Les rires sont de retour dans les couloirs. Les petites chamailleries d’étudiants s’imposent d’un cours à l’autre et l’enseignement a retrouvé sa qualité d’antan. Malgré quelques tensions, dont Alix Craft fut la victime (voir page 6), les élèves font aujourd’hui preuve d’une belle unité dans leur désir de participer à la construction d’une ère nouvelle où chaque sorcier, quelque soit son origine, mérite sa place au sein de la communauté magique. Le grand concert de rock fut à ce titre une véritable réussite. Il est regrettable que les spectateurs ne retiennent que cette dernière partie gâchée. Toutes les idéologies ne sont pas faites pour être rassemblées et nous savons combien il est difficile de s’entendre avec les gobelins déjà hostiles aux hommes à l’époque où moldus et sorciers évoluaient dans le même monde (rappelons-le !). Malgré le retrait des Gobelins Déchaînés, qui s’excusent auprès de leurs fans, les Nimbus, les Botrucs Vulgaires et les Mystic Sombrals nous ont offert des spectacles d’exception. Impossible d’atteindre les devants de la scène tant la foule était serrée ou agitée ! Un plaisir aussi bien partagé saura faire oublier les imperfections des plus jeunes formations, auxquelles l’enthousiasme d’admirateurs de plus en plus nombreux semble promettre un bel avenir. La promotion des activités artistiques des jeunes sorciers devraient se poursuivre. Notre directrice Minerva McGonagall a insisté dans une interview accordée à la Gazette du Sorcier sur son désir de favoriser les activités extrascolaires. Le système de Poudlard a besoin de se moderniser afin de donner un souffle nouveau à notre société qui semble trop endormie sur des principes figés depuis les Fondateurs. Les moldus ont connu ces dernières années une évolution incroyable, il est peut-être temps pour nous de préférer la création à l’éternelle reprise des lois dictées par nos ancêtres. McGonagall n’a cependant pas donné de précisions sur les débats intérieurs qui animent en ce moment même le Ministère. Avant d’envisager de grands changements, il est de toute manière indispensable d’effacer un passé trop récent pour épargner l’actualité du présent. Les procès des mangemorts sont toujours au centre des chroniques et certains courent encore, à l’instar de Valère Araley. Le suspect arrêté n’était finalement qu’un leurre. La Gazette de Poudlard vous promet de suivre de près cette affaire. Mais un autre disparu préoccupe notre école, celle du professeur Messenger. La directrice a refusé de commenter ce qui ressemble de très près à un renvoi. Les cours de Défense contre les forces du mal sont annulés jusqu’à l’arrivée d’un nouveau candidat. Ce poste serait-il toujours maudit ?
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Liliana Vanloock
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Liliana Vanloock


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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeDim 26 Sep - 13:46:38

NOUVELLES DU MONDE EXTÉRIEUR
L'affaire Araley continue.



La disparition du Professeur Messenger est un sujet des plus important, et qui alimente le plus les rumeurs de Poudlard en ce moment. Mais avant de nous pencher sur les évènements qui ont agité l'école dernièrement, il nous a semblé judicieux de vous informer des avancées du monde extérieur en matière de chasse au Mangemort. Et d'un Mangemort en particulier : Valère Araley, dont nous avions déjà parlé dans le précédent numéro de la Gazette (page 8, Gazette de Poudlard, Septembre 98).
De nouvelles informations nous sont parvenues directement du Ministère. Aetíôn Nikomedes, soupçonné jusqu'alors d'être le criminel en fuite, ne serait autre qu'une énième victime du Mangemort en cavale.
Après avoir été arrêté et transféré dans les prisons du Ministère de la Magie, ce Monsieur Nikomedes s'est révélé ne savoir parler qu'en Grec. Pensant tout d'abord à une astuce malhabile d'Araley, les autorités en charge du dossier ont tenté de lui arracher un mot d'anglais, et même de gaélique, mais après des jours d'acharnement, ils durent se rendre à l'évidence. Ce sorcier ne parle effectivement pas notre langue. Il a l'apparence physique du sorcier recherché, la voix de ce dernier, mais il ne s'agit pas de lui. Un traducteur a été appelé afin de soutirer un maximum d'informations au prévenu. Est-ce un complice, un membre de la famille du Mangemort ? Une simple victime qui a eu le malheur de croiser la route de Valère Araley ?

Aetíôn Nikomedes est un cousin très éloigné du Mangemort en fuite. D'après ses dires, il n'avait jusqu'alors jamais rencontré Araley, et n'aurait eu aucun contact par écrit ou par quelques moyens magiques avec lui. Mais l'astucieux criminel a su le retrouver, et par un procédé magique qui se rapprocherait de rituels vaudou interdits dans le monde entier, Araley est parvenu à voler l'apparence du jeune homme et prendre la sienne. L'information apprise, il ne semblait plus difficile aux Aurors de mettre la main sur le Mangemort. Il suffisait d'un portrait ou d'une simple photo, et les autorités auraient le visage volé au sorcier. Ils sauraient alors sous quelle apparence rôde l'ancien partisan du Lord Noir. Mais ce dernier s'est révélé être bien plus habile que cela.

Après avoir exécuté le dangereux rituel qui permet d'échanger les apparences, et dont mes informateurs ont refusé ne serait-ce que de me donner le nom, Araley est parvenu à effacer de la mémoire de son cousin son ancienne apparence physique, avant de faire subir à tous les proches de ce garçon le même traitement. En s'insinuant dans la maison d'Aetíôn avec son physique, il a fait disparaître, brûler, exterminer toute photo, toute peinture, toute sorte de portrait qui pourrait indiquer quel visage portait autrefois la victime.
Il ne reste pour les désensorceleurs du Ministère qu'une seule solution. Inverser le sortilège, et permettre au sorcier de retrouver son apparence d'antan. Le Ministère se montre optimiste, et promet des résultats rapides. Mais après enquête personnelle, il s'avèrerait que le procédé serait bien trop complexe pour aboutir en seulement quelques jours. Cette technique magique fait partie des rituels les plus compliqués à réussir, même pour les professionnels du désenvoûtement.
Après correspondance écrite avec l'un d'eux, dont nous tairons, selon sa volonté, le nom, retrouver le visage appartenant désormais à Valère Araley prendrait des semaines avec une équipe des meilleurs sorciers d'Europe et d'Afrique autour de ce cas et avec de la chance, des mois selon la probabilité d'échec qui s'élève à plus de 30% avec ces mêmes critères. En effet, le rituel serait quasi irréversible.

Après avoir volé les papiers d'Aetíôn Nikomedes, Valère Araley se serait envolé pour l'Irlande, à l'Ambassade. Nous n'avons plus de trace de lui à partir de là. Les membres de l'Ambassade Irlandaise seront interrogés dans les prochains jours, afin que nous puissions en savoir davantage sur les déambulations du sorcier.
En conclusion, le Ministère dit ne pas douter que Valère Araley soit resté en Irlande, pays de son enfance et surveille au mieux les émigrations en provenance d'Irlande et de Grèce. La Gazette, quant à elle vous recommande un maximum de prudence lors de vos sorties extra-scolaires. Comme votre maman vous l'a toujours dit, ne vous laissez pas embarquer par un inconnu !

Liliana Vanloock, Gazette de Poudlard Oct. 98
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Adam Audley
Préfet en chef, 7e année
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Adam Audley


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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeDim 24 Oct - 13:33:38

LA DISPARITION TRÈS MYSTÉRIEUSE ET TRÈS INCROYABLE DU PROFESSEUR MESSENGER
Elisa Parker remporte la superbe somme de cinq gallions.



En ce bas monde, rien n'est inaliénable. L'homme qui hier gouvernait a pu le lendemain se faire détrôner par son sang, mourir sous l'arme d'un opposant prêt à prendre le pouvoir qui ne lui était jusqu'alors aucunement promis. Un homme peut disparaître, devenir poussière et s'éclipser lentement de la mémoire de ses pairs. Une étoile peut briller au-dessus de notre crâne des milliers d'années durant, avant de s'éteindre brusquement. Cependant, son éclat résidera encore dans la voûte céleste, tel un ultime hommage, alors que le néant l'a déjà absorbé dans la gueule béante d'un trou noir, sa matière déchiquetées vers d'autres dimensions qui ne sont plus à la portée de notre Intelligence. Une vague lueur happée par les crocs affamées du Cerbère et envoyé au royaume d'Hadès.
Rien n'est figé.
Aussi, l'un des élèves le plus vif et le plus intelligent de cette école peut se méprendre au coût d'un pari qui lui allégera sa bourse de cinq gallions. Et je l'avoue, j'ai fait l'erreur de croire que notre cher professeur de Défense contre les Forces du Mal avait assez de jugeote pour se maintenir à son poste plus longtemps qu'on ne l'aurait imaginé. Comme dit, rien n'est fixe et mon esprit n'est pas continuellement cet État Suprême qu'aucune autre matière cervicale ne peut dépasser. Cela est incroyable, certes, mais ne l'est pas autant que les circonstances de la disparition de Solange Messenger, enseignant des plus désorganisé qui aura eu l'avantage de nous faire rire en ce début d'année. Maintenant que j'ai annoncé mon ultime erreur et confesse avoir perdu ce pari contre Elisa Parker, qui pourra dorénavant n'avoir d'autres excuses que la flemmardise pour renflouer son stock d'ingrédients pour potions, j'en viens aux faits tant attendus.

Septembre 1998, le fameux concert de Rock a lieu à Pré-au-Lard. Les élèves ne sont définitivement pas les plus incontrôlables dans ce genre d'évènements car nous avons pu voir dès la première partie du concert, ouverte par les Nimbus, notre enseignant s'écrouler et vomir une quantité absolument hallucinante de Whisky pur-feu. Il semblerait, selon diverses sources, qu'il ait tenté d'entraîner dans sa déchéance une jeune élève de Poufsouffle, faisant fi de la législation en vigueur qui interdit aux mineurs l'absorption d'alcool. Ce n'est pas tout. Compte tenu de l'état dans lequel il a été retrouvé par les elfes de maison envoyé par Minerva McGonagall, on pourrait franchement supposer qu'il ne se soit pas seulement contenté d'absorber du whisky. Une rumeur court d'ailleurs sur le fait que des drogues illégales aient circulé dans le public, et beaucoup disent avoir été témoin de l'absorption de cette drogue par Mr Messenger (dont je me dois par éthique de taire le nom, mais qui s'absorbe par le biais d'une cigarette roulée, objet nocif moldu qui commence à faire effet de mode dans le monde sorcier). Simples rumeurs ou vérité, nous n'avons aucun moyen de le vérifier, et c'est là tout le mystère. Notre professeur ne tiendrait-il pas l'alcool, en plus d'être incapable de tenir un cours ? Ou serait-il un drogué sur le retour engagé à la va-vite par la direction, du fait du manque certain de postulants au poste de Défense contre les Forces du Mal ? Ou alors, la malédiction qui semble ternir l'image de ce poste depuis des décennies serait toujours effective. Personnellement, je ne crois pas à cette hypothèse.

Ce que je crois, c'est que Poudlard a trop misé sur la jeunesse de ses effectifs, afin d'apporter un nouvel élan à notre école et moins d'austérité. Cela fut fait au détriment des capacités à enseigner. Mais nous ne pouvons pas mettre en cause la façon qu'a notre nouvelle directrice de mener le château. Rappelons-nous des erreurs de feu Dumbledore, en admettant le professeur Quirell et Lockhart dans les rangs très convoités des enseignants de Poudlard. Il est de notoriété publique que la Défense contre les Forces du Mal a toujours été une matière délicate pour le corps enseignant autant que pour l'administration de Poudlard.

Elle n'est aujourd'hui plus le soucis de Solange Messenger, qui a disparu, sans la moindre annonce, des remparts de notre fief. C'est un soucis de moins pour les élèves qui craignaient de louper, avec lui, leur examen de fin d'année !
Cependant, la Gazette s'interroge sur les circonstances de ce départ précipité. Nous ignorons s'il s'agit d'un renvoi pur et simple ou si Messenger a eu la présence d'esprit de présenter lui-même sa démission. À moins qu'il y ai été forcé.

Toujours est-il que la disparition de notre professeur intérimaire indique une chose importante sur l'état d'esprit de la direction actuelle : aucune erreur d'attitude ou de morale n'est tolérée, il n'y aura pas de seconde chance pour les sorciers qui considéreront sans respect le travail qui leur a été donné et qui s'accompagne d'un règlement strict et d'une moral sans reproche. Poudlard ne peut plus supporter les écarts de conduite, il en a trop souffert.

C'est à la fois une bonne nouvelle pour les élèves, qui pourront se sentir sécurisés par cet état d'esprit ainsi que considérés avec respect, mais s'en est aussi une mauvaise pour une autre partie largement inférieure à la première : Les cours de DCFM sont dès à présent annulés jusqu'à nouvel ordre.

Autant dire que le retard risque de s'accumuler dans le programme scolaire, car il faut maintenant dénicher parmi le flot continu d'incompétents qui se présentent au poste la perle rare qui nous permettra de reprendre les cours d'une main ferme. En tant que Préfet-en-chef, je peux vous rassurer sur un point : Le retard accumulé sera pris en compte à la fin de l'année pour toutes les années confondues et les examens s'adapteront à la situation, si les cours devaient rester suspendus plus longtemps que prévu.
Cette note administrative a normalement été communiquée à tous les préfets et restera effective à condition que le retard ne soit pas rattrapé d'ici la fin de l'année. Un véritable défi, donc, pour le futur professeur qui se présentera face à nous. Étant donné qu'aucune communication n'a été faite à ce sujet, il nous reste à espérer que le plus grand soin est apporté à la série de candidature engagée en ce moment même.

Adam Audley, Gazette de Poudlard Oct. 98
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Neil Riley
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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeMer 17 Nov - 14:55:42

Les cours de défense contre les forces du mal reprennent !

On disait que la rentrée à Poudlard serait comme les autres années, que tout allait reprendre dans la paix et l'équilibre. Pourtant, tout ne semble pas encore fixé du côté des enseignants. Monsieur Messenger est parti sans laisser de traces comme nous le savons à la fin des concerts de septembre. Et quels que soient les motifs de cette disparition – ou licenciement aux dires de certains – notre directrice a dû faire face à un problème de taille, celui de remplacer dans les plus brefs délais l'enseignant de défense contre les forces du mal, seule matière où les volontaires ne se précipitent pas. Inutile de rappeler le sort tragique de tous ceux qui ont oser endosser le poste. La superstition veut qu'une malédiction ait été jetée par Voldemort en personne sur cette matière. Mais je rappelle que cette version n'a jamais pu être vérifiée et il existe bien heureusement des personnes que ces croyances populaires n'effraient pas.

Il était mal vu d'annuler si tôt les cours de DCFM alors que l'ancien système scolaire nous a fait perdre une année complète. C'est un retour au programme difficile qui s'annonce en particulier pour les élèves qui s'apprêtent à passer leurs BUSE et ASPIC. De plus, apprendre à se défendre est devenu indispensable dans notre monde changeant. Le Ministère a bien heureusement changé de point de vue depuis les méthodes lamentables d'Ombrage et prépare un programme plus élaboré pour les années à venir. Et quelle personne mieux qualifiée pour appliquer les nouvelles réformes qu'une ancienne aurore ? Le pari difficile de trouver un professeur en deux semaines a été tenu. Natalee Shevelin prendra ses classes lundi prochain 9h pour les premières années. Si ce nom ne vous est pas un tant soi peu familier, vous êtes né-moldu ou complètement déconnecté de l'actualité. Pour rappel, Miss Shevelin s'est illustrée pendant la guerre en oeuvrant pour l'Odre du Phénix. Elle fait parti de ceux qui ont participé à l'assaut de Poudlard. Véritable phénomène dans le monde magique elle est aussi l'une des rares sorcières à avoir vaincu sa lycanthropie, à cause d'une balle d'argent à laquelle elle aurait survécu. Mais je ne vais pas tenter d'écrire une biographie, son livre « Une guerre sous la pleine lune », succès littéraire de la rentrée 98, raconte assez bien les derniers événements. Loin de moi l'idée de jeter les capacités de Messenger dans l'ombre, mais on peut dire que Poudlard n'avait pas bénéficié d'une personne aussi qualifiée sur le terrain depuis longtemps. Et cela semble très positif pour la suite des cours, laissés, il faut le dire, dans un état quelque peu chaotique.

La raison pour laquelle cette présentation m'a été confiée bien que je n'écrive pas aussi bien que les autres rédacteurs, est la suivante : Natalee Shevelin prendra la direction de la maison de Poufsouffle. Le professeur Chourave lui aurait cédé la place en espérant qu'une jeune femme plus dynamique saurait donner une meilleure cohésion à la maison des jaunes et noirs, trop souvent oubliée au profit de la guerre Serpentard vs Gryffondor. Pourtant, les élèves les plus nombreux à avoir participé à la bataille de Poudlard de mai étaient des Poufsouffle et des Gryffondor. Que la défense contre les forces du mal devienne la matière symbolique de la maison bien avant la Botanique semble un juste retour des choses et devrait aider à rétablir un équilibre cher à nos fondateurs entre les blasons.

Poudlard et ses élèves sont donc heureux d'accueillir Mademoiselle Natalee Shevelin, en lui souhaitant une longue carrière entre les murs de la forteresse.

Neil Riley, 5e année
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Liliana Vanloock
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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeVen 19 Nov - 17:40:00

MYSTIC SOMBRALS À PRÉ-AU-LARD



Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Capture_decran_2010-11-19_a_63412_PM
GABRIEL MAC CULLOCH - CHAD BLACKSON - DAVE CORDELL - BRADLEY SALMON


C'est à la fin de leur tournée en Europe de l'Est que les Mystic Sombrals ont bien voulu se prendre au jeu d'établir un grand concert sous le Soleil tiède de Pré-au-Lard, en l'honneur des sorciers morts à la guerre et de la reconstruction du monde sorcier.

Groupe internationalement reconnu, les Mystic Sombral ont depuis déjà plus de dix ans de scène composés cinq albums et deux EP qui ont eu un succès retentissant autant auprès d'un public jeune que plus âgé. Habitués des soirées underground dans les caves des allées des embrumes comme des grands lieux sorciers plus huppés, les quatre jeunes hommes aujourd'hui d'une moyenne d'âge de 27 ans sont passés à la postérité.
En 1992 ils accumulent concerts et interviews à la sortie de leur premier album "Strangulation" composés de riffs sanguinaires et d'une batterie lourde, puissante, qui a fait battre leur public comme un seul coeur. Leur esthétique musicale demeure pleine de sous-entendus, de pensées et d'interrogations sur la magie, la mort et la quête d'immortalité. Mystic Sombrals se confronte aux puissances obscures, cherche à percer le mystère de la vie, élève sa musique à un art déchiré et déchirant. Mais derrière la noirceur apparente des compositions de Chad Blackson se cache l'espoir et l'amour de la vie, d'autant plus poignante qu'elle est irrémédiablement confrontée aux angoisses et aux passions humaines.
Deux albums suivent et les Mystic Sombrals surfent sur la vague de la célébrité, entre succès médiatiques et scandales. Ils effraient, fascinent, attirent, et n'ont toujours pas finit de faire parler d'eux depuis leur tube planétaire "Strangulation" de l'album éponyme, dont la poésie morbide et sensuelle n'a pas très bien été accepté par les plus moralistes.
La Gazette de Poudlard a eu le plaisir de les rencontrer et vous offrent en toute exclusivité une interview menée de main de maître par Liliana Vanloock malgré les conditions difficiles suite à l'esclandre des Gobelins Déchainés.


Tout d'abord bonjour et merci d'avoir bien voulu me consacrer un peu de temps. Comment vous sentez-vous après cette prestation ici-même à Pré-au-Lard ?

Dave Cordell (basse et voix) : Moi je sens bien Bradley, il pue le chacal ! (Ricanement de tous exception faite de Bradley).
Chad Blackson (guitare et voix) : Bien, nous sommes très contents de renouer avec un lieu de notre jeunesse. Une de nos premières scènes s'est déroulée ici, à la Tête de Sanglier et nous a laissé un sacré souvenir. Puis on est ravi, ça change des grandes scènes bardées d'effets magiques, on a eu l'impression de retourner à nos origines et franchement, ça nous fait un bol d'air frais après notre dernier concert en Scandinavie.

Il paraît que vous avez eu affaire à des vampires, là-bas ?

Dave : Putain, ouais, il y en a un qui est même monté sur scènes pour danser. Des gens assez cools, si on exclut le fait que, dans l'euphorie, celui-là ait tenté de m'embrasser la jugulaire, si vous voyez ce que je veux dire.
Bradley Salmon (batteur) : Ouais, c'était marrant.

Vous n'avez pas choisit l'Europe de l'Est par hasard, dit-on. On sait que le public là-bas est essentiellement composé de créatures en tous genre en plus des sorciers. Pouvez-vous expliquer votre choix ?

Chad : On a choisit cette scène effectivement pour le public très diverse que les pays de l'Est nous offrent. Oui, il y a harpies, vampires, lycans et autres créatures assimilés à des monstres dans notre culture très cadrée. Là-bas, ils ne sont pas considérés avec autant de froideur. Cependant, l'écart se forge peu à peu entre les sorciers qui ont reçu une éducation à Durmstrang et ces gens-là. En nous déplaçant là-bas on a voulu, à notre niveau, renforcer les liens entre sorciers et créatures qui commencent à se marginaliser. Réunis dans un même lieu, pour une même passion, ils oublient leur différence et le dialogue reprend.

Pensez-vous que cela a été une réussite ?

Dave : Dans le cadre du concert, oui. Il n'y a pas eu de débordements et si le public a tout d'abord été un peu froid, il s'est laissé emporté par la musique et nous avons pu voir après le concert des groupes d'ethnies différentes qui se sont rapprochés les uns des autres. Après, on ne pourra pas changer le monde, mais un petit geste peut parfois apporter beaucoup.
Bradley : Y a une harpie qui a essayé de me violer quand on l'a laissé entrer dans les loges, mais bon, c'était marrant.

Si je suis votre raisonnement, l'instruction très académique de nos écoles exacerberait les différences ?

Gabriel Mac Culloch (clavier et 2ème guitare) : Les sorciers se pensent toujours supérieurs aux autres. Il suffit de voir les guerres gobelines et encore aujourd'hui, les tensions en Angleterre entre les membres de cette espèce et nous... On vient d'en avoir un exemple flagrant avec les Gobelins Déchainés. Rien n'est acquit, et la tolérance semble être l'apanage d'une élite intellectuelle très minoritaire. (Silence respectueux de la part de tous, Chad finit par me tendre une bière).

La différence, l'intolérance, nous pourrions disserter des heures sur le sujet, qui apparaît de façon récurrente, j'oserais même dire obsédante dans votre discographie. C'est un thème qui vous touche beaucoup, n'est-ce pas ?

Chad : Ouais, car c'est ce qui détruit à petit feu le monde sorcier, selon nous. Nous avons tous les quatre des origines différentes. Gabriel est sang-pur, moi et Dave sang-mêlés tandis que Bradley, lui, est d'origine moldue. Ce qui nous a lié est la musique et nous avions tous des préjugés les uns sur les autres que nos points communs ont su effacer. Malheureusement, nous avons pu voir que pour beaucoup, avoir des passions ou des objectifs en communs ne suffisait pas.
Gabriel : Tout le monde est enfermé dans sa petite cage de verre... Ils osent pointer le regard au dehors mais il ne leur viendrait jamais à l'idée de sortir de leur rempart pour effleurer la diversité du monde et s'y confondre, pensant que l'isolement les rend uniques, supérieurs. Il n'y a pourtant rien de plus fragile que le verre, il suffirait d'une brèche et... (tout le monde attend).
Chad : T'inquiètes pas, il est bourré.
Bradley - l'air soudain philosophe : Comme nous tous.

OK... Pour terminer, revenons sur vos origines. Vous avez trouvé l'inspiration musicale à travers divers genres aussi opposés les uns aux autres. Du métal au rock alternatif, du blues, jazz mais aussi de la musique classique, baroque, symphonique... Tous les genres vous influencent et c'est ce qui rend vos compositions aussi riches techniquement comme musicalement. Mais ce que vos fans savent moins, c'est que ces sources ne sont pas uniquement sorcières, mais aussi moldues.

Dave : Ouais, en fait, il y a des groupes moldus que l'on trouve absolument géniaux, tant sur le plan artistique que technique. Nin Inch Nails, Bowie, les Stones, hey, et Elvis ! Il avait un putain de costume de scène à la con, mais franchement, y a des morceaux qui déchirent. Mais comme tu le dis, on s'est aussi beaucoup penché sur la musique symphonique. Mozart est un génie, Beethoven, Chopin, Rachmaninov et j'en passe. Des grands. C'est important de tendre l'oreille partout dans notre métier. Quelque soient les genres, quelques soient les origines des compositeurs.

Merci Dave, tu me permets de rebondir sur ma dernière question, et je vous laisse.

Chad : Genre, tu vas boire une bière avec nous après !

Hum, donc, pour en revenir à ma dernière question, il paraîtrait justement que votre prochain album sur lequel vous travaillez encore est justement plus branché musique classique ?

Chad : Ouais, c'est vrai. On a intégré des choeurs, des solos de violons pour certains morceaux et aussi du piano à la place du clavier. L'atmosphère, bien que demeurant toujours électro, change doucement au fil de l'album, s'obscurcit encore. Nous avons cherché à créer une atmosphère d'attente, d'escalade jusqu'à l'apogée et la musicalité des instruments classiques nous permettent autant d'ajouter de finesse à nos morceaux que d'agressivité.
Dave : Quelque chose qui te prend aux tripes jusqu'au bout.
Chad : Dave a aussi participé à la composition, cette fois.
Bradley : Il nous reste plus qu'à retourner en studio.

Retourner ?

Bradley : Ouais parce que la dernière fois j'ai ramené deux djembés pour rigoler, mais finalement ça sonne pas bien avec les violons. Mais bon...

Ouais, c'était marrant. Sur ce je vous remercie tous les quatre pour avoir pris le temps de répondre à mes questions. Cheers, et, pour la route, à quand la sortie de votre nouvel album ?

Dave : D'ici six mois, si Bradley ne trouve pas une nouvelle connerie à faire.


Nous nous sommes quittés sur ces bonnes paroles. Le sixième album a toutes les chances de paraître en avril prochain et la Gazette de Poudlard souhaite autant de succès pour le prochain que les précédents. Nous ne les retrouverons plus sur scène d'ici Avril - Mai prochain et ce fut une grande chance pour nous qu'ils acceptent de nos interpréter leurs plus grands morceaux aujourd'hui. Merci et bonne continuation aux Mystic Sombrals !

Liliana Vanloock, Gazette de Poudlard Oct. 98
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Liliana Vanloock
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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeLun 13 Déc - 23:10:07

ENTREVUE AVEC NEIL RILEY, BASSISTE DES NIMBUS.



Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Neil10


C'est entre les remparts de la forteresse Poudlard que l'histoire des Nimbus s'est forgée. À l'origine un trio composé de trois adolescents de Gryffondor pour lesquels la musique est plus qu'un plaisir commun, un choix de vie, le groupe s'est rapidement agrandi d'un quatrième larron de Poufsouffle qui se dévoua à la composition de la basse. Malgré sa jeunesse et la difficulté de cet instrument sur lequel repose la quasi intégralité de la base rythmique, ce dernier a su tenir parfaitement son rôle et a permis à la jeune formation de se faire doucement mais sûrement un nom dans l'école.

Ce groupe de rock british où perce quelques influences punk puise ses influences dans tous les styles grâce à la diversité de points de vue des quatre musiciens. Du post-punk au blues, en passant par le métal, groupes sorcier comme moldu, Nimbus ne crache sur rien et est à la recherche de « ce truc unique qui fait qu’un groupe devient culte ».

L'année dernière, Jason, l'un des trois fondateurs du groupe, quitte la scène et est remplacé par une jeune femme énergique et délurée qui apporte un regain d'énergie aux Nimbus, Alexia. Robin, le chanteur, Simon le batteur et Neil le bassiste restent à leur poste et nous ont offert au concert de Pré-au-Lard une prestation de leur cru. C'était leur première grande scène et pour l'occasion, je suis parvenue à interviewer Neil Riley qui a bien voulu se prêter au jeu. En toute exclusivité, voici donc le résultat de mon entrevue avec ce garçon aux compétences musicales très prometteuses et non dépourvu d'un physique tout à fait attrayant, ce qui l'avantage d'autant plus dans un monde où l'apparence prime autant que l'habilité (oui, ceci était pour justifier mon jugement purement subjectif).


Bonjour Neil. Tout d'abord, quelques mots à propos des Nimbus. Comment vous êtes vous rencontré ? Qu'est-ce qui vous a poussé à former votre groupe et surtout, comment vous qualifiez-vous par rapport à votre musique ?

Neil : En fait, c’est Robin qui a eu l’idée de fonder le groupe avec des amis à lui quand il était en cinquième année. Tout est parti avec trois amis de Gryffondor, ils étaient dans la même classe et inséparables depuis leur première année.
C’est Simon qui m’a recruté. Ils cherchaient un bassiste pour compléter leur formation. Il m’a vu jouer une après-midi dans le parc, on s’est mis à discuter et comme il me trouvait pas mal doué malgré mes deux ans de moins, il en a parlé aux deux autres et j’ai été intégré au groupe.

À l’époque, je ne savais pas encore très bien comment les choses allaient se passer, j’étais juste super enthousiaste à l’idée de faire parti d’un groupe de musique et je savais que pour jouer dans une formation un minimum sérieuse je devais aller vers des gars plus âgés.
Finalement, même si on n’était pas du même monde, on a réussi à trouver un bon terrain d’entente sur la musique.

Mais l’année dernière, Jason, notre guitariste, a décidé de tout plaquer. Je crois qu’il a pété un câble après ce qu'il s'est passé avec les Carrow. On a essayé de le relancer mais il ne voulait plus entendre parler du groupe. Du coup, les élèves qui nous soutenaient se sont proposés pour le remplacer. Alexia était celle qui nous a le plus convaincue, ça va faire six mois qu’elle joue avec nous et je pense qu’au final ce changement va donner une bonne évolution à ce qu’on fait, une fille de Serdaigle dans une formation qui est partie sur la base de trois gars de Gryffondor ça ne peut qu’apporter des idées nouvelles…

On peut penser qu'avec l'arrivée d'un membre féminin dans le groupe, l'ambiance musicale ait un peu changé. Penses-tu que cette touche féminine puisse faire évoluer votre musique ?

Neil : Je ne sais pas si on peut parler de « touche féminine ». Je ne vais pas considérer un musicien différemment en fonction de son sexe. Alexia est tout simplement une personne qui a une personnalité très forte et à ce titre, elle peut proposer une évolution différente au groupe, et pointer du doigt des défauts que nous ne voyons pas toujours. Quelques trucs ont changé depuis son arrivée. À la base, le groupe n’était qu’un projet sans grand sérieux monté par trois amis de Gryffondor. Robin faisait les trois quart du travail et les autres suivaient. Quand je suis arrivé dans le groupe, on ne m’a pas vraiment demandé de participer à la conception des musiques, j’étais là pour jouer. Maintenant, j’ai une idée plus précise des morceaux que je veux jouer et Alexia a des influences musicales différentes, une autre sensibilité artistique qui s’adapte bien à la nôtre. Je pense que nous atteindrons bientôt une véritable cohésion de groupe puisque nos personnalités sont de plus en plus indépendantes.

On essaye de composer avec les influences de chacun. Mais je crois que l’idée principale des Nimbus était de faire une musique rock pleine d’énergie sur laquelle on puisse s’amuser. C’est devenu un peu plus engagé l’année dernière mais on a toujours eu la volonté de dégager un truc positif. J’aime bien les musiques qu’il suffit d’écouter un coup pour te rappeler que tu as envie de vivre. Je pense qu’on a tous envie d’arriver un jour à ce résultat…

Le genre de musique que nous aurions eu besoin d'écouter l'année dernière. Était-ce justement pour cette raison que vous avez osé plusieurs concerts clandestins durant cette période de troubles ?

Neil : Je ne pense pas qu'on puisse affirmer que continuer la musique venait d'une volonté affichée de se rebeller contre le régime des Carrow. C'était une façon de continuer à vivre. Et puis derrière ce besoin de jouer, il y avait aussi un message plus fort à faire passer. Quand les dictatures se mettent en place, l'art est contrôlé, il n'y a plus de liberté d'expression et les gens se retrouvent découragés. C'était important de montrer que malgré la dureté du quotidien, des personnes étaient encore capable de créer. Ça redonne de la force, et l'imagination nécessaire pour agir. Ça donne envie de faire quelque chose à son tour, de surpasser ceux qui se bougent déjà pour essayer de faire changer les choses... Du moins, je l'ai ressenti comme ça. En plus, les élèves se rassemblaient grâce aux concerts, ils partageait un bon moment ensemble, et à la fin, tous avaient de nouvelles idées à proposer pour rendre la vie plus pénible aux Carrow.

Est-ce que les deux fondateurs sont encore aussi engagés dans leur groupe depuis leur début, maintenant qu'ils sont lâchés dans le vaste monde adulte ?

Neil : Oui, je pense. Il est encore difficile de s’avancer pour l’instant. Notre séparation est récente mais nous sommes assez passionnés par ce projet pour que l’aventure puisse se poursuivre malgré nos différences d’âge. Robin et Simon se sont mis en colloc’, et ils ne manquent pas d’inspiration, et puis ils se démènent pas mal pour trouver des contrats maintenant qu’ils ont du temps libre. Ça leur donne un excellent prétexte pour éviter le monde professionnel (rire).

Donc vous souhaitez profiter de votre crédibilité acquise à Poudlard pour conquérir un public plus large.

Neil : Oui bien sûr ! Robin et Simon doivent s’en occuper. Intéresser un public plus large est toujours difficile lorsqu’on est étudiant à Poudlard, à moins d’avoir un talent démesuré, mais les groupes prodiges de 17 ans sont extrêmes rares. La moitié du groupe est majeure désormais, ce qui permettra d’être pris plus facilement au sérieux par un public un peu plus âgé et par les tourneurs. L’idéal maintenant serait de trouver des premières parties et des festivals en dehors des sorties scolaires. Je pense que nous avons tous très envie de rester dans la musique. Et, pour tout dire, j’aimerais même jouer sur des scènes moldues un jour !

Liliana Vanloock, Gazette de Poudlard Oct. 98
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Lenny Pinsker
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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeMar 28 Déc - 15:50:55

Retour sur les déboires du concert de Pré-au-Lard
Interview exclusive des Botrucs Vulgaires !


Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Botruc10
Connus pour leurs chansons provocatrices et humoristiques, les Botrucs Vulgaires se sont fait une belle place dans les groupes de punk celtique britanique sorciers. Leurs apparitions sur scènes sont toujours très remarquées, kilts, treillis, ranges, épingles et crânes rasés, rythmes survoltés, voix éraillée, tout y est. Le mois dernier, ce quatuor anglo-écossais faisait honneur à sa réputation sur la scène plein air de Pré-au-Lard. Cependant, les paroles corrosives d’un groupe prônant la fin du secret magique n’ont pas séduit tous les auditeurs. De retour aux loges, le litige éclate entre les Botrucs et les Gobelins Déchaînés. Ces derniers n’ont pas hésité à annuler leur prestation très attendue en arguant une agression tant physique que verbale. Carney Forsyth (au chant) et Pyrrhus Blackson (à la guitare) s’expliquent…

Lenny Pinsker : La rixe qui a éclaté entre les Gobelins Déchaînés et les Botrucs Vulgaires a fait beaucoup de bruit et a donné lieu à un certain nombre d’interprétations plus ou moins vraies de la part des médias. Pouvez-vous revenir sur cet événement ?
Carney Forsyth : La presse a écrit tout et n’importe quoi à propos de cette bagarre. Je n’en veux pas aux journalistes qui ont essayé de rendre l’affaire intéressante pour faire de l’audience. Cependant, puisque tu me poses la question, je vais te dire ce qui s’est passé : rien du tout. Nous étions plutôt contents du show et les mecs des Gobelins nous ont agressés dès notre retour dans les loges sous prétexte que nos paroles ne leur avaient pas plu.
Pyrrhus Blackson : Oui, et si tu veux mon avis, ces types n’étaient plus très clean à ce moment de la soirée. Ce n’est pas la première fois qu’un après-concert finit en bagarre. Avec la bière et le stress, les gars sont au taquet.

Suite à la dispute, les Gobelins Déchainés ont refusé de monter sur scène. Un certain nombre de fans ont été déçus et beaucoup vous reprochent d’avoir joué les troubles fêtes…
C.F : Disons que notre réputation nous précède. Nous ne sommes pas connus pour jouer des concerts tranquilles et interpréter des chansons d’amour. Même s’il est vrai que le grand public nous apprécie surtout pour nos textes humoristiques, comme celui d’ « Une cuite à la bièraubeurre » nous nous sommes un peu plus politisés ces dernières années. Alors on va parler de liberté d’expression et crier au scandale dès qu’un groupuscule fermé d’esprit qui ne sait pas débattre sans frapper fait entendre son indignation… Comme je l’ai dit, nous sommes entrés dans la loge et les Gobelins Déchainés nous ont attaqués. Qu’ils refusent ensuite de monter sur scène est leur choix, personne ne les en a empêchés.
P.B : Les Gobelins Déchaînés connaissaient le programme de la soirée. Ils sont restés de mauvaise foi jusqu’au bout en prétendant ne pas connaître les engagements des membres du groupe. Leurs excuses ne légitiment pas l’annulation de leur concert. Si les fans sont déçus, ils ne peuvent s’en prendre qu’à leurs idoles…

Cependant, au-delà des paroles, quelques messages adressés entre les chansons visaient assez clairement les sang-purs. Dans un climat encore très marqué par la guerre, ce genre de discours n’était peut-être pas très opportun…

C.F : Si on commence à mettre des tabous sur le sujet nous ne sortirons jamais de cette situation. Tu-sais-qui [Ndl : Le nom a été donné en entier] a réussi à revenir une deuxième fois en rassemblant les nouvelles générations. Nous sommes tous responsables de ce qui est arrivé, parce que les sorciers de Grande-Bretagne ont préféré jouer la carte de la dissimulation. Si les tensions persistent, il vaut mieux les connaître et pouvoir les apaiser de suite, c’est la meilleure manière de traiter les problèmes d’une société.
P.B : Les gobelins du groupe ont un peu sur-interprétés nos propos. Ils se sont sentis visés parce que nous pensons que la fin du secret magique est la meilleure chose qui puisse arriver à un monde sorcier évolué et modernisé. Cependant, nous respectons les êtres magiques autant que les humains, et il n’a jamais été question de parquet les gobelins ou les centaures dans des réserves aménagées… Nous aimerions au contraire que toutes les espèces puissent y trouver leur compte, même si cette vision reste très utopique.

Comme nous l’avons vu, mettre fin au secret magique semble encore assez compliqué. C’est une question qui laisse la communauté très partagée. Pourquoi l’encourageriez-vous ?

C.F : Ceux qui, comme moi, viennent d’un milieu moldu ont pu constater que l’autre monde a connu une évolution très importante ces cinquante dernières années. Les sorciers le sentent aussi et ont peur de disparaître. Mais l’extinction me semble irrémédiable si nous nous renfermons sur nous même. Beaucoup de sorciers partagés entre les deux mondes privilégient leur existence chez les moldus à cause de leur richesse culturelle. Nous ne pouvons plus vivre dans ce repli. Il est nécessaire de s’adapter.
P.B : En fait, le système sorcier n’a pas connu d’évolution majeure depuis près de cent-cinquante ans. Nous ne devons pas oublier que notre mode de vie n’a jamais été très différents de celui des moldus et que la plupart des objets que nous utilisons ont d’abord été imaginés par des moldus. Le décalage actuel est la raison de cette situation de crise.

Je vous remercie pour ces quelques précisions qui devraient donner matière à méditer à nos lecteurs. Avez-vous quelques mots à leur adresser avant de nous quitter ?

C.F : Tout d’abord, nous tenons à nous excuser auprès de ceux que nous avons pu décevoir en nous retrouvant mêlé à cette bagarre. Mais surtout, gardez toujours votre esprit critique et ne pas hésiter à prendre la parole quand on en a envie. C’est le silence qui cause les plus grandes douleurs.
P.B : Et merci pour votre présence au concert. On a passé un super bon moment avec vous et j’espère que nous nous retrouverons dans de meilleures circonstances !
[Off :- Mon frère aime beaucoup ce que vous faites, je pense qu’il serait très heureux si vous pouviez lui signer quelque chose…
- Pas de problème, si je lui laisse un médiator ça ira ?
- Si vous voulez parler de celui que vous avez utilisé au concert oui, ce serait parfait…]

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MessageSujet: Re: Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98   Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Icon_minitimeMer 5 Jan - 12:25:19

Affaire Alix Craft, traître ou victime ?


Gazette de Poudlard n°2, Octobre 98 Image310

Un article publié dans la Gazette le mois dernier mettait en doute les actions d’Alix Craft en tant que résistant. Vous avez été très nombreux à réagir. Poudlard fut durant quelques semaines le théâtre de débats enflammés au sujet du nouveau préfet de Serdaigle. Mais qu’en a-t-il résisté ? A-t-on fait éclater la vérité ? Non, hélas. Il n’y avait que de la haine dans le triste cœur de nos détracteurs. Devant l’ampleur du phénomène, il était de mon devoir de recueillir les témoignages du principal accusé. Je rappelle à ceux qui ne seraient pas encore convaincus du bien fondé de ma démarche que mon article s’est simplement contenté de souligner quelques zones d’ombres, toujours impossible à élucider à ce jour. Chacun peut garder ses convictions, mais je vous demande de faire appel à votre esprit critique avant de blâmer un garçon pour des affirmations qui n’ont jamais existé. Pour désamorcer l’affaire, il faudra bien évidemment compter sur la bonne foi supposée d’Alix.

Le jeune homme s’était fait rare depuis la semaine dernière. Persécuté, semble-t-il, par les mauvaises langues et la jalousie de ses camarades, qui envieraient son rang de préfet, Alix a cessé de se battre contre la vie. Le vaillant résistant de l’an passé a rendu les armes, abattu par l’absence de reconnaissance de ses semblables, la calomnie et l’injustice. Selon Madame Pomfresh, ce garçon dont la santé fragile est pourtant bien connue – qui ne l’a pas déjà vu faire un malaise en classe ou en cours de vol ? – ne se nourrissait plus. Les Carrow n’étaient pas venus à bout de son appétit d’oiseau et les élèves de Poudlard y sont arrivés à force de petites persécutions. N’est-ce pas un comble ? Faut-il vous décrire l’état dans lequel se trouvait le malheureux lorsque je suis entré à l’infirmerie ? Le pauvre n’avait même pas la force de se lever pour me saluer. J’ai dû raviver des souvenirs frais et douloureux pour obtenir ses commentaires en contemplant le spectacle désolant de ses joues creuses, de sa pâleur crayeuse et de ses yeux cernés.

Un rien agressif, le préfet de Serdaigle m’a accueilli sur la défensive, certain, dans sa paranoïa grandissante, de subir des attaques de ma part, « Le Ministère a mené une enquête avant de m’attribuer ce titre, je ne vois pas pourquoi je devais encore me justifier ! ». Mais le besoin de s’expliquer a pris le pas sur sa défense, voici en quelques mots, la réponse d’Alix à toutes les critiques :

« Vous pensez qu’une petite médaille stupide peut aider quelqu’un ? Prenez-la si vous y tenez tant. La véritable récompense, c’est la paix, et je l’ai amplement méritée. »


A propos de la punition d’un petit Gryffondor qui, un certain soir, a frôlé la mort…


« Lorsque j’ai vu que le garçon était en danger, je suis retourné sur les pas, mais il était trop tard pour intervenir. Josh, le Gryffondor, s’est fait surprendre avec moi par les Carrow. Seulement, la punition qu’ils m’ont infligée était si violente que j’ai terminé la semaine à l’hôpital. Les Carrow ont justement profité de mon état pour laisser croire que je me cachais pendant que Josh subissait la torture. Mais je ne voulais pas que ce garçon participe à la mission, il m’a suivi en douce et comme il était d’un tempérament plutôt discret, je ne m’en suis pas aperçu tout de suite. J’ai oublié sa présence. Quand je l’ai remarqué, il était impossible de faire marche arrière, dans un cas comme dans l’autre, la situation était risquée alors je l’ai emmené avec moi pour essayer de l’escorter jusqu’à son dortoir. Seulement, Rusard lui est tombé dessus et je me suis fait surprendre par Rogue juste après. C’est la version que j’ai toujours donnée, et la seule qui soit vraie. Les parents de Josh me croient, ils ont tout vu à travers une pensine et je suis sûr qu’ils m’accueilleraient chez eux comme un second fils aujourd’hui.

Ma disparition était voulue je le répète. Les Carrow ont payé les meilleurs médicomages pour qu’ils me soignent en effaçant toutes les cicatrices liées à la torture. J’étais sous morphine et je délirais complètement, mais je sais que le Docteur Grimm a fait un rapport réel sur mes blessures. Il se trouve probablement dans les archives de Saint Mangouste et il a été examiné avant ma nomination à Poudlard. C’est la confirmation de mon innocence qui a permis de me récompenser en tant que Héros de la Résistance. »


Affabulations ou réalités ? Les Carrow se seraient-ils vraiment donnés tant de mal pour un complot semblable, pour un Serdaigle de quatrième année à l’influence très relative ? A vous de juger chers lecteurs. Souhaitons cependant à Alix Craft un prompt rétablissement. Le Ministère ne veut pas rouvrir son dossier, estimant que ce serait une peine inutile. L’affaire est close, beaucoup d’autres personnes bien plus dangereuses restent à juger. Le préfet de Serdaigle peut donc se reposer en paix, à l’abris des critiques et des émotions fortes qui nuisent tant à sa frêle constitution.

Bien à vous,
Lenny Pinsker.
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