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Après la guerre, la paix nouvelle reste précaire et menacée...
 
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 Lenny Pinsker [Serpentard]

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Lenny Pinsker
Préfet de Serpentard, 5e année
Préfet de Serpentard, 5e année
Lenny Pinsker


Messages : 489
Date d'inscription : 19/01/2010
Age : 35

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MessageSujet: Lenny Pinsker [Serpentard]   Lenny Pinsker [Serpentard] Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:46:49

Nom : Pinsker
Prénom : Lenny
Âge : 15 ans
Origines : So english (à Portsmouth depuis sa naissance)
Sang : sorcier

Famille :

Pour vous poser le décor, un cadre idéale dans une jolie maison en bord de mer au cœur de la vie urbaine. Commerçants de pères en fils, les Pinsker n’ont jamais manqué de rien, même s’il est évident qu’ils n’auront jamais assez. Bien installés dans leur milieu petit bourgeois les parents aiment montrer leur réussite sociale en évitant soigneusement les grosses fortunes du monde sorcier.
- Père : Jonathan Pinsker
- Mère : Hanna Pinsker
- Frère : Samuel, en 4e année à Serpentard
- Sœur : Abby, cinq ans, à croire que les parents avaient peur de s’ennuyer pendant que les deux fils adorés disparaissaient à Poudlard.
- Chien : Madison, un vieux cocker 8 ans. Qu’on le veuille ou non, ça finit par prendre de la place dans le quotidien d’une famille ces choses là…

Histoire/RP :

Genre de batracien très vivace en dix lettres. Une plume de cygne effleura les lèvres pâles de Lenny. Un petit soupire ennuyé souleva sa poitrine et il but une gorgée d’un cocktail aux fruits orangé. Le grand verre à pied, trop large pour ses petites mains, exhibait une inutile rondelle de citron, caprice de l’enfant qui aimait se donner des airs de grands. Des carrés blancs et noirs dansaient devant ses yeux verts piqués de brun. La Gazette du Sorcier se relâchait beaucoup trop l’été. Les définitions simples le désolaient encore plus que le vocabulaire limité auxquelles elles se rattachaient. A croire que, pendant deux mois, le commun des mortels s’accordait au crétinisme ambiant des vacances. On oubliait de penser sous le soleil agressif des plages dorées. C’était tous les ans la même chose. A Portsmouth les touristes affluaient de toute part pour gagner quelques degrés en plus sur leur thermomètre nordique. De la pointe de l’Ecosse aux Midlands, ils envahissaient tous l’île paisible de son enfance avec leurs minishorts indécents, magazines ‘opération bikinis’ et romans sirupeux. Les moldus étaient des créatures étranges, plutôt envahissantes lorsque l’on vivait au milieu de la population active, en profitant tout simplement de l’agitation ambiante. Ses parents n’avaient jamais supporté l’isolement, et l’idée, terrible, que personne ne pût envier leurs richesses. Parfois, sa mère se posait devant une fenêtre pour capter les regards ébahis des passants en calculant la recette du mois. Ils avaient un joli pavillon blanc, une bmw noire rutilante, toujours stationnée devant le garage – ce n’était pas comme s’ils en avaient besoin – des baies vitrées à l’arrière, un petit jardin privé prolongé par le sable fin. Officiellement, le terrain ne leur appartenait pas. Mais la magie réglait le problème sans faire d’histoires avec la commune. Grâce aux sortilèges repousse-moldus ils avaient la paix toute la saison.

Sur la plage déserte un deuxième blondinet bâtissait un immense château fort. Il s’acharnait depuis le début de l’après-midi et Lenny, tout en observant distraitement son frère du coin de l’œil songea à écrire ‘Samuel’ dans les cases vides. L’ennui, c’était qu’il n’avait pas de lettres pour combler les trois derniers espaces. Il haussa les épaules. Strangulot semblait plus adapté à la situation. Il inscrivit le nom de la créature aquatique en repassant soigneusement sur chaque lettre. Les pas de sa mère écrasèrent les graviers derrière lui. Elle se pencha par-dessus son épaule. Son souffle chaud se mêla à la brise océanique.

- Tu trouves mon chéri ? Murmura-t-elle comme si elle eut craint de le déranger alors que c’était précisément ce qu’elle faisait.
L’enfant ne se fâcha pas. Il laissa basculer sa tête contre le bras de la femme et répondit ennuyé, d’un air supérieur de garçon trop intelligent pour s’attarder sur de telles fadaises.

- Pire que ça, je crois que je n’ai jamais fait de mots croisés aussi simples…
Il lança un regard navré à l’épais dictionnaire posé à côté de lui. Les jeux de mots des journaux étaient une activité digne de lui. Il avait l’impression qu’elle stimulait l’esprit à l’instar de la lecture savante et de la musique. Si ses parents aimaient feindre la richesse il avait très vite opté pour l’illusion plus subtile de la culture et de la grandeur d’âme. C’était devenu une obsession, un besoin, celui de savoir afin d’impressionner les autres. Les gens instruits le confondaient d’admiration, et cet aspect manquait à la maison. Ses parents avaient reçu une éducation trop bourgeoise, il devait rattraper seul les lacunes. Plus tard, on parlerait d’un homme distingué. Il serait le dandy parfait des romans anglais du XIXe siècle. Et moldus comme sorciers savaient ce que cela signifiait. Les Pinsker, du moins, comprenaient qu’ils avaient un fils d’exception, le petit garçon modèle, sage et appliqué, aimable et dévoué. Ils ne perdaient pas une occasion de l’encourager dans les nobles activités qui rythmaient son quotidien. Cela prouvait, disaient-ils, qu’il deviendrait quelqu’un.
- Si seulement ton frère pouvait prendre exemple sur toi…
, soupira sa mère en suivant d’un œil désapprobateur le manège du second fils. Samuel avait fini par perdre patience. Il détruisait sa belle construction à coups de pelle et trouvait visiblement ce massacre très drôle.
Lenny haussa les épaules, un vague sourire au coin des lèvres.

- Bah, c’est de son âge non ?
Malgré leur année de différence les deux frères n’avaient pas longtemps joué ensemble. L’aîné tenait trop à sa tranquillité et Samuel, plus brutal, finissait toujours par lui faire mal. Ils avaient fini par évoluer sur des territoires séparés, en se soutenant lorsque les circonstances l’exigeaient. Devant les parents, ils s’ignoraient ou se chamaillaient mais, loin des regards, il était inimaginable de se laisser tomber.
Soudain préoccupée par une question beaucoup plus grave sa mère s’écria :

- Sammyyyyyyyyyyyyy !!! Tu as remis de la crème solaire ? Et ton chapeau ? Qu’as-tu fait de ton chapeau ???
Etouffante au possible, comme toujours, Miss Pinsker ne supportait pas de laisser ses enfants livrés à eux même plus de trente minutes d’affilées. Lenny ne s’en étaient jamais plaint. La sécurité du foyer lui était chère, il ne pouvait pas se passer des câlins de ses parents, de leurs encouragements ou de leurs attentions, un peu agaçantes parfois, il le reconnaissait, mais c’était une façon d’aimer. Samuel en revanche réagissait beaucoup plus mal à cette version écœurante de la maison du bonheur. Sentant la crise venir pour la centième fois de la journée, le blondinet plia le journal et s’éclipsa. Dans le salon son regard croisa les arabesques d’un vase victorien parfaitement conservé. On avait peine à croire qu’il s’était retrouvé en éclats de céramique sur le parquet quelques mois plus tôt. Samuel avait réalisé son exploit de la semaine ce jour là en jouant en l’absence des parents – partis négocier un gros contrat – avec une balle rebondissante magique un peu trop puissante. Il l’avait retrouvé agenouillé par terre en train d’enfermer les débris dans un sac pour les jeter à la mer. Ensuite, on avait qu’à dire que le vase s’était volatilisé tout seul, c’était possible pas vrai ? Les solutions radicales étaient loin d’être les meilleures. Il avait demandé à son frère de tout remettre en place avant de guetter le retour des Pinsker pour se couvrir piteusement d’excuses. C’était sa faute, il s’amusait avec le chien, la balle avait roulé sous le meuble, Madison ne s’était pas arrêté à temps. Sa mère avait marché, évidemment. Il savait la prendre par les sentiments, et il ne supportait pas que Samuel se fasse disputer lorsqu’il pouvait assumer ses bêtises sans craindre la punition. Qu’allait-il faire lorsqu’il entrerait à Poudlard ? Les jours se rapprochaient dangereusement. Il était partagé entre la hâte de rejoindre le fameux château et la peur de quitter la maison. Il ne s’était jamais séparé de ses parents plus de deux jours…

Pourtant, il y était, seul au milieu des premières années, sous la voute étoilée de la Grande-Salle. Les noms défilaient, il attendait, anxieux, le verdict du choixpeau. Ses parents lui avaient assuré que toutes les maisons leurs conviendraient. Ils ne jugeraient pas leur fils adoré à son blason. Mais Lenny savait qu’au fond, ils pensaient fort à Serpentard, l’étendard de leurs folles années collégiennes. Ah ses chers parents… Les séparations sur le quai avaient été très pénibles. Sa mère ne voulait plus le lâcher, elle l’enlaçait à l’étouffer, se laissait gagner par les larmes pendant que son cadet mimait un haut-le-cœur très convaincant. Même son père s’y était mis. Cinq minutes avant le départ du train, il avait fallu passer en revue le contenu de sa valise. N’avaient-ils rien oublié d’essentiel ? L’inventaire était révisé toutes les heures depuis la veille.

« - Et tes nouvelles robes ? Tu crois que tu as assez de chaussettes ? Vraiment je ne suis pas sûre que ces gilets tiennent assez chaud, tu es sûr que tu ne veux pas quelque chose de plus épais ? Oooh on a bien acheté tous les manuels au moins ? Si tu te faisais disputer dès la rentrée par un des enseignants… »
Mrs Pinsker ou comment vous aider à envisager la rentrée avec sérénité. L’angoisse était si vive à l’heure de l’embarquement que Lenny aurait donné n’importe quoi pour laisser partir le train sans lui. L’école semblait terrifiante, pleine de dangers, de professeurs mal intentionnés, d’élèves cruels, de couloirs sombres, étroits et de cours excessivement difficiles auxquels il ne survivrait peut-être pas ! Sa mère lui assenait des mises en garde à la chaine ces derniers jours. Elle s’inquiétait de ne plus le voir tous les jours et il était intimement persuadé, à force de l’entendre, que sa présence était le gage de son bien-être quotidien. Sans, il se retrouvait livré à lui-même, dans la jungle de l’école, faible et vulnérable. Son frère avait appris à se faire respecter, quand il évitait plutôt les conflits. On ne pouvait pas dire non plus qu’il avait réussi dans son enfance à se faire des amis. Or, s’arrachant aux étreintes de sa mère, il s’était jeté sur le premier visage connu, une cousine éloignée nommée Myriam, troisième année à Serdaigle. Pas question de passer le voyage seul ou de se glisser dans un groupe d’inconnus comme un pauvre petit garçon esseulé. Non, il avait quelques relations, et cela rassurant les parents qui le couvaient du regard. Heureusement, la cousine était une jeune fille très gentille, prête à lui faire une petite place entre ses deux meilleures amies. Et sa mère, brûlait de se ruer sur Myriam pour lui faire promettre mille fois de bien veiller sur son fils durant le trajet, ne put retenir un lointain :
« - Et ta baguette Lennychou ??? Tu as bien pensé à prendre ta baguette ??? ».
L’accessoire indispensable du sorcier, la seule chose qu’on oubliait presque jamais. Son cœur rata un battement, c’était comme demander à quelqu’un s’il avait ses clés devant la porte de la maison, le coup de panique immanquable et injustifié, où l’on se dit, à cet instant précis, que rien ne pourrait être plus dramatique que de les avoir oubliées. Il avait posé malgré lui une main sur la poche de son pantalon. Elle était toujours là bien sûr. Parfois, il maudissait sa mère.

Mais, perdu dans la ronde des noms de ses futurs camarades de classe, elle lui manquait. L’alphabet s’approchait du P, le groupe oppressant s’était réduit de moitié. Quelques gamins chuchotaient. Ils espéraient guider la décision du choixpeau, suivre le destin de leur lignée, éviter à tout prix l’une des maisons, ou demandaient, avec des têtes ahuries quelle était la signification de cette répartition… Le blondinet roula des yeux, exaspéré. Dire qu’il faudrait supporter ces têtes creuses toute l’année.

- Dis, tu peux me confirmer une rumeur ?
chuchota un garçon à côté d’un air conspirateur. Lenny haussa un sourcil intrigué. On m’a dit que Serpentard c’était la maison des mages noirs, c’est vrai ?
Crétin de né-moldu. Quand on ne sait rien on se documente avant de passer pour un idiot. Il détourna le regard et répondit d’une voix distraite :

- Ah oui… Je comprends mieux pourquoi mes parents ont les yeux rouges et les lèvres comme brulées depuis quelques temps… Ce doit être ça…
Se voyait-il vraiment chez les vert et argent ? C’était une bonne maison, à n’en pas douter, mais Serdaigle n’était pas mal non plus. En l’y envoyant le choixpeau rendrait honneur à son amour pour la science, son intelligence, sa spiritualité, … Lenny ne s’imaginait pas suivre le modèle de ses parents. Ils se satisfaisaient de peu. Au lieu d’étendre leurs commerces ils s’asseyaient confortablement sur la fortune que leurs petites affaires rapportaient. Il n’y avait pourtant pas lieu de s’en vanter. Un milliardaire rirait d’eux, un homme bien éduqué les estimerait grossier et imbéciles. Lenny Pinsker méritait une existence plus glorieuse. Oh oui, le choixpeau hésiterait énormément entre les deux blasons. Il voyait déjà les secondes interminables défiler, les yeux d’une centaine d’élèves fixés sur lui, dans l’attente la plus religieuse. Pourtant, lorsque son tour vint et qu’il se détacha du groupe, la tête haute, pour prendre place sur le tabouret, la réponse tomba aussitôt. Il en était consterné.


Dernière édition par Lenny Pinsker le Sam 15 Mai - 0:32:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lenny Pinsker [Serpentard]   Lenny Pinsker [Serpentard] Icon_minitimeDim 24 Jan - 22:17:23

Mon grand frèèèèère cheers

[C'était LE message de boulet qui sert à rien. Vas-y, Lenny, efface ]

Edit de Lenny : non non je préfère encore te laisser passer pour un boulet mon chou... Assume donc !
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