: Mary, Georgia.
: 14 ans / Entre en 3e année.
: Sud du Royaume-Uni.
: Sang-mêlé.
: 31 cm ; bois d'épicéa ; cheveux de Vélane.
: Une ratte blanche et noire un peu obèse, Ratouille.
Apparence : D'une taille et d'un poids moyens pour une enfant de son âge, Mary est du genre à passer inaperçue. Elle a le bon nombre de membres et d'organes, n'a ni une pilosité ni une carnation inhabituelle et son style vestimentaire reste assez classique – pour une sorcière.
Ses longs cheveux, blonds, tombent lourdement sur ses épaules, encadrant son visage aux traits sympathiques. On dit d'elle qu'elle a une « bonne bouille », un visage amical, qu'éclairent ses grands yeux d'un bleu sombre. Ses traits sont moyennement expressifs et ses éclats de rire discrets. Ses formes ne sont pas encore très développées, ce qui accentue son image de « petite fille tranquille ». L'acné de l'adolescence l'a épargnée.
Généralement vêtue de l'uniforme scolaire lorsqu'elle déambule dans les couloirs, elle ne s'en intéresse pas moins aux vêtements moldus. On peut ainsi la voir passer ses week-ends en jeans « baggy » et en t-shirt de couleurs claires. Elle affectionne aussi les costumes traditionnels d'Asie, comme les yukata ou les tuniques à col Mao. Mélanger les genres ne la dérangent pas : sa tenue de soirée est une robe
áo dài aux couleurs de sa maison, dont elle a enchanté les motifs floraux pour les faire se mouvoir.
Personnalité : Si Mary a souvent l'air d'une mignonne petite chose qu'on voudrait protéger, il n'en est rien. La demoiselle a une volonté de fer, des nerfs souvent d'acier – toute proportion gardée avec son jeune âge, bien sûr – et des points de vue généralement bien arrêtés. Cela n'empêche pas d'être foncièrement gentille et serviable, toujours prête à rendre service ou à réconforter. D'un caractère parfois un peu soupe-au-lait, notamment du à l'irritabilité de l'adolescence, elle n'a pas encore acquis le recul nécessaire à la gestion en douceur des crises et des conflits. Elle peut parfois être d'une mauvaise foi évidente, surtout lorsqu'elle se rend compte être véritablement en tort, et a tendance à imposer son avis « à l'usure ».
C'est une amie indéfectible, même si elle n'oubliera jamais de rappeler qu'à l'impossible, nul n'est tenu. Les notions de Bien et de Mal sont encore un peu confuses pour elle, mais les récents évènements – la guerre contre Vous-Savez-Qui, pour ne pas le nommer – l'ont certainement fait murir prématurément sur ce point. Si elle était trop jeune pour vraiment avoir participé aux évènements et si elle n'a perdu aucune connaissance proche dans les affrontements, ils ont fortement marqué sa manière de voir les choses. Mary se forge lentement un certain nombre de valeurs qu'elle place au-dessus des règlements, du regard des autres, du confort et d'autres petites choses qu'elle juge « superficielles ». Elle ne se laissera pas marcher sur les pieds et elle vivra sa vie comme elle le voudra, c'est dit !
La jeune fille essaie pourtant de ne pas se faire remarquer tout le temps : « pour vivre heureux, vivons caché », dit le proverbe. Cette ligne de conduite est souvent contradictoire avec son tempérament un brin sensible mais elle ne semble pas encore s'en être rendue compte. Au quotidien, Mary est quelqu'un de sympathique, amical et altruiste. Ses tensions intérieures n'ont pas tendance à s'afficher au grand jour : ouverte vers l'extérieur, elle est plus avide de découvrir que d'être découverte. En effet, elle s'intéresse à la manière dont le monde fonctionne, aux moldus, à l'histoire et aux théories de la magie. Elle a un irrésistible besoin de découvrir, de comprendre les choses, par le biais des livres ou de pratique plus ou moins aventureuse.
L'histoire de Mary est très rapidement résumée : rien. Une vie d'une banalité effarante – pour une sorcière, évidemment.
Il a toujours été clair que Mary était une sorcière. A l'âge de trois ans, elle évita par miracle une mort certaine par piétinement, en survivant au passage d'un troupeau de vaches des Highlands sur le chemin des quelles elle se trouvait. Elle n'en garde aucun souvenir, mais les vaches, elles, ne se sont jamais remises du vol plané.
L'année suivante, ses parents la surprirent sur l'un des balais de son père, flottant à un bon mètre du sol, pas perturbée pour deux Noises.
Optimistes, ils voulurent tout de même l'envoyer à l'école primaire, où son frère n'avait pas trop mal réussi. Après six mois de rendez-vous répétés chez la directrice (« Votre fille, faisant preuve d'une mythomanie maladie, soutient mordicus qu'elle a des pouvoirs magiques... ») et d'incidents plus ou moins fâcheux (« Outre le fait qu'elle n'a pas à balancer ses petits camarades de classe dans les bennes à ordure de l'école, j'aimerais comprendre comment une enfant de cet âge a pu soulever la benne en question pour la retourner. »), les Summerbys préfèrent retirer la petite, voulant à tout prix éviter une visite des services sociaux.
Mary fut donc principalement éduquée par sa mère, qui s'occupait aussi de son frère, Adrian. La vie lui fut douce et belle, telle qu'on peut se l'imaginer. Les deux enfants jouaient beaucoup ensemble et leur tante Joanna, qui les visitait souvent, leur apprenait de petits sorts drôles et inoffensifs – au grand dam de leur parents, ce qui ne pouvait que rendre les sortilèges plus amusants. Sa famille était aisée, le monde sorcier était en paix ; que demander de mieux ? Ils allaient en vacances en France, tous les étés, dans le Midi. Ils partaient régulièrement, le Dimanche, à Londres, sur le Chemin de Traverse et ils n'en repartaient jamais sans des sacs entiers chargés de sucreries. Les départs de son frère pour Poudlard la rendaient toujours un peu triste, mais il lui écrivait toutes les semaines et rentrait chaque année pour Noël. Elle avait toujours hâte de le retrouver.
Il fut dommage que sa première année se passa sous la coupe de Dolorès Ombrage. Adrian la couvrit du mieux qu'il put et l'empêcha fermement de rejoindre l'Armée de Dumbledore. Mary en fut horriblement vexée et refusa de lui adresser la parole pendant plusieurs semaines, avant que l'AD ne soit découverte et qu'elle comprenne qu'il n'avait voulu que la protéger. Il accepta de l'entraîner pendant l'Eté, alors que le monde sorcier découvrait avec effroi le retour de Vous-Savez-Qui et que ses parents hésitaient à la renvoyer en cours. Les évènements des deux années qui suivirent verront une scolarité en pointillés pour la jeune fille : ses parents et son frère la retirant de l'école lorsque la situation leur semblait trop tendue, ne la laissant y retourner que pour passer ses examens.
Elle ne retourna pas à Poudlard du tout lors de la deuxième année : effrayés par le retour en puissance des Mangemorts, toute sa famille s'était réfugiée dans le sud de la France, où Vous-Savez-Qui avait nettement moins de partisans qu'au Royaume-Uni. Ses parents, bien qu'étant tous les deux des Griffondors, n'avaient pas entendu parler de l'Ordre du Phénix et ne pensaient qu'à une chose : sauvegarder leur précieuse famille.
Malgré leurs efforts, les Summerbys n'arrivèrent pas à faire entrer Mary à Beauxbatons et la fillette se mourrut d’inquiétude pour ses amis restés au pays – ils n'envoyèrent aucun hibou vers la Grande-Bretagne, de peur d'être repérés.
Il est inutile de décrire sa joie infinie à l'annonce de la victoire et du retour vers son Albion bien-aimée. Leur maison de Seaford n'avait pas été touchée par les Mangemorts et bien qu'une longue période de deuil s'installe, c'est avec un bonheur incroyable qu'elle retrouva le quai 9 ¾...
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Âge HRP : 21 ans (et toutes mes dents !)
Comment avez-vous découvert ce forum ? Sur TourdeJeu
Cela fait des semaines que je cherche un forum sur l'univers Harry Potter qui soit à la fois actif, pas trop complexe dans son contexte, actif et qui n'impose pas les photographies en avatar ! Je suis tellement contente de vous avoir trouvé *w* J'espère que mes petites décorations sur la fiche ne dérangent pas ^^;
Celle-ci devrait être finie assez rapidement
Dim 15 Aoû - 12:31:58
J'espère que tu te plairas parmi nous !
