À la bouffe !

Ron était pressé. Vraiment. Pas qu'il y avait le feu, non c'était bien plus urgent que cela. C'était l'heure de manger. Il était 18h et il avait faim. La journée avait été longue, les cours ennuyant. En plus, maintenant qu'Hermione n'était plus là pour prendre les notes à leur place, Harry et Ron devaient bien le faire... ce qui rendait les cours encore plus ennuyant ! Non mais... dites-moi, n'est-ce point une torture que de ne pas pouvoir se faire une petite bataille de fausses baguettes en histoire ? Ou un jeu du pendu en Sortilège ? Le dernier fils Weasley avait la main toute endolorie à cause de ce mois de prise de notes ! Et ce n'était que le premier ! Il allait en avoir plein d'autre par la suite. Vraiment, vivement la bouffe, parce que rien d'autre ne pourra remonter le moral du jeune rouquin. Il s'empressa de s'engouffrer dans la grande salle, trainant par le bras son inséparable meilleur ami. Il ne tirait pas vraiment fort, rien qui pourrait faire mal à Harry... d'ailleurs si ce dernier le voudrait vraiment, une simple secousse suffirait à le faire lâcher. Mais ça briserait l'effet « VITEUUUUUH J'AI FAIIM MOOOOOA!!!! » Il se dirigea d'un air bien décidé vers la table des Gryffondors.

Leurs amis avaient pour leur part pratiquement tous quitter l'école. Tous en fait. Neville, Dean, Lavande et Parvati avait terminé leur étude l'année précédente, Seamus et Hermione pour leur part avaient décidés de ne pas revenir. Lui et Harry devait donc ce coltiner Ginny et sa bande. En fait, il restait souvent juste eux deux. Parce que Ginny et bien elle pouvait vraiment être emmerdante quand elle voulait. Donc, revenons-en au plus important. Ron s'installa avec une impatience mesurée... en fait non il s'avachit totalement sur le banc. Et s'appropria des couverts en un temps record. Avant même que Harry sois totalement placé, Ron avait déjà une belle assiette bien remplis face à lui. Il l'attaqua avait délice. Hum ! Que c'était bon. Rien de mieux qu'un bon repas pour commencer une bonne soirée. Surtout qu'ils avaient des devoirs à faire pour demain... les bonnes vielles habitudes on la vie dure ! Avisant sa soeur un peu plus loin, Ron lui tira la langue, juste comme ça. Depuis que lui et Ginny était dans la même année, ils avaient développer un genre de compétition fraternel. Pas méchante du tout, juste comme ça. Il détourna les yeux vers son ami de toujours qui était a présent en train de se servir. Il lui fit un méga sourire, les yeux brillants.

- Prend de la purée ! Elle est super bonne !

-Oui maman...

Répondit le jeune sorcier, sous le regard amusés de leurs compères de Gryffondor. Ces deux là étaient vraiment inséparables! Harry qui portait des lentilles depuis peu de temps sourit finalement, d'un air légèrement désabusé, songeant que s'il avait encore ses lunettes rondes; celles-ci auraient subi un nouveau choc sous la pression de Ron qui limite, le prenait par la main pour l'entrainer dans la salle à manger. C'était à chaque fois un grand émerveillement pour le Survivant de découvrir combien son ami pouvait se révéler gourmand. Mais où stockait-il toute cette nourriture? Lui-même; plus mesuré, intimidé même de ce spectacle qu'il offrait, enfin que le rouquin donnait plutôt.

-Ron, ne mange pas si vite, tu vas finir par avoir un ulcère!

Répondit le Gryffondor avant de plaquer une main sur sa bouche et de rougir... Erf! Avec son conseil débile, on aurait dit Molly Weasley. A s'envoyer des paroles du genre on dirait un vieux couple... Pfft! Et voilà leurs amis explosaient de rire; normal! Entendre Harry parler de cet ulcère possible avec un ton si sérieux était hilarant. Mais pourquoi le brun se préoccupait-il toujours de la santé du rouquin? N'était-il pas assez solide son ami? Sûrement plus que lui question constitution en plus... Peut-être car il avait failli perdre Ron pendant la guerre, oui... Sans doute! Et pour le taquiner aussi mais inconsciemment vu que cette remarque avait jailli d'une manière naturelle.

-Bon parlons peu mais parlons bien, je pense que je vais prendre un appartement, au moins pour les vacances; et bon... Seul c'est un peu nul, ça te dirais? Comme ça on pourra aussi le garder pour l'université l'année prochaine si on y va. Qu'en penses-tu?

S'attendant à un non bien senti, du genre "nan mais on n'est pas mariés!!!! Laisse moi un peu respirer on passe déjà notre vie ensemble." le jeune sorcier remarqua qu'il ne connaissait pas encore parfaitement Ron pour hésiter sur la réponse de ce dernier... Ou était-ce une certaine fébrilité et un manque de confiance en soi qui faussaient sa capacité à lire dans les pensées de son ami aux cheveux et au caractère de feu.

Se servant prudemment un peu de purée, l'Animagus commença à la manger tranquillement, avec modération comme pour engager Ron à se calmer un peu. En revanche était-ce logique qu'il dévore son poulet avec une telle voracité? Saleté de loup-_-'! Lui qui n'avait rien d'un affamé avant devait paraître bien étrange devant son ami, lequel ne connaissait pas son secret... C'était un peu comme la dernière barrière de Harry; lequel ne savait pas pourquoi il n'avouait rien au rouquin, sans doute son éternel besoin de se cacher, mais cela serait-ce encore bien nécessaire ou même possible pendant longtemps encore?

Un ulcère ?? Mais où Harry avait été prendre ça ? Non mais oh ! Le jour ou la bouffe aurait raison de Ronald Bilius Weasey n'était pas arrivé. Alors que leurs amis se pliaient de rire et que son éternel compère rougissait, Ron fit un sourire encouragent et rassurant.

- t'inquiète, la bouffe ne m'aura pas !

Étrange tendance qu'Harry avait de prendre soin de lui comme ça. Mais en même tant, Ron adorait. Cela lui conférait l'idée d'être vraiment important aux yeux de quelqu'un. Pas juste comme le dernier fils Weasley, mais comme Ron. Et puis, il ne pouvait pas lui en vouloir, Ronny avait tout de même toujours envie de surprotégé son meilleur ami. Ce n'était pas de sa faute, mais Harry avait si souvent l'air perdu ou juste d'un petit garçon qui en a trop vu. Depuis toujours en fait ! C'est qu'il était tout petit son meilleur ami ! Bien que... ses derniers temps, il avait quelque chose de nouveau...comme plus animal. Étrange. D'ailleurs à le voir engloutir son poulet...on dirait un ours sauvage ! Bah il n'allait pas s'en plaindre, pour une fois qu'Harry avait une faim de loup.

Bien sûr, Ron était bien au courent qu'Harry lui cachait quelque chose. Bien que la plupart des gens pensent le contraire, il n'était pas idiot par merlin ! Mais Harry avait toujours été secret. Ils se disaient presque tout, mais il y avait toujours une petite partie d'ombre chez le dernier Potter. Le rouquin comprenait bien. Avoir cinq frères et une soeur aident à comprendre... on veut un jardin secret c'est normal. Lorsqu'Harry serait prêt, il parlera. Et lui, il sera là pour écouter. Il n'en avait pas toujours été comme ça. La guerre avait changé bien des choses. Avant, Ron serait monté au barricade, aurait hurlé à la trahison et aurais boudé des mois... comme en troisième avec Hermione, ou en quatrième avec 'Ry. Aujourd'hui, il avait vieillît. Autant physiquement que psychologiquement. Il était plus mature maintenant. Il attendrait donc.

La voix du survivant se fit entendre. Un peu hésitant, un brin nerveux, mais enthousiaste. Harry voulait prendre un appartement. Sans comprendre vraiment pourquoi, Ron se sentit déçu. Et un peu, abandonner. Étrange. Mais bon, depuis qu'ils avaient onze ans qu'ils étaient toujours ensemble. Vraiment TOUJOURS. Séparé pour à peine quelque semaine chaque année, maximum quatre. Et là, ils étaient adultes, ils allaient voler de leurs propres ailes, chacun de leur côté... comme Hermione. Sauf qu'Harry n'avait pas fini sa phrase. Harry n'avait aucunement l'intention de l'abandonner. Il proposait même qu'ils vivent ensemble après Poudlard ! Un sentiment complètement différent l'envahi. L'euphorie.

Plus mature ne veux pas dire moins émotionnel. Ron avait toujours eu toutes les difficultés du monde à contrôler ses émotions. Il a toujours vécu ce qu'il ressentait à fond. Se laissant parfois submerger. Et là, il s'était sentit tellement mal avant de se sentir si léger. Les émotions prient le contrôle. Il s'écria tout en sautant sur son meilleur ami pour le serrer dans ses bras :

- OUI ! JE LE VEUX ! ÇA VA ÊTRE GÉNIAL! ON VA POUVOIR VIVRE ENSEMBLE !

Oups. Sorti du contexte, ce truc pouvait porter à confusion. Et là, en plein repas...dans la grande salle pleine... oh non... En moins de temps qu'il ne fallait à Voldemort pour lancer un Doloris, Ron fut aussi rouge que ses cheveux. Tout le visage y passa...même les oreilles. Il lâcha prestement son ami et se ratatina sur son banc. La honte l'envahi à vitesse grand V. Ses oreilles se mirent à bourdonner. Il souffla un petit désolé en direction de son ami. N'osant pas lever les yeux sur les autres élèves qui grouillaient dans la pièce. Harry Potter avait encore été victime d'un débordement signé Wealsey. En général, Ron ce foutait royalement de ce que pense les autres...ou presque, mais là, sa réputation devait être morte et enterrer...ou bien elle le serait d'ici quelques heures !

[HJ: je change de couleur vu que tu m'as piqué la mienne ]

Harry bondit littéralement sur place, émettant un grognement sourd digne du chien sauvage qui promet la morsure à celui qui tente de le caresser. Le jeune homme envoya valdinguer son repas directement sur Ron; à moins que ce dernier n'eut le temps d'éviter le plateau de purée-le jeune sorcier n'eut pas le temps de voir si oui ou non au final, la nourriture avait fini par avoir son principal ennemi.- L'Animagus finit toutefois par se calmer au bout de quelques secondes, tout ce qu'il avait vécu expliquait-il son propre débordement? Sûrement en grande partie mais... Il n'y avait pas que cela. Ses yeux réduits à deux fentes se rouvrirent entièrement, laissant filtrer la lumière. Lueur du jour reflétant dans son regard clair, une joie intense à l'idée que Ron ait accepté. Bien sûr, la gêne restait, mais le sorcier habitué aux débordements de son ami ne s'en formalisa pas au début, resserrant même l'étreinte

-Tu m'as fait peur abruti

Souffla Harry dans l'oreille de son ami; il ne pensait pas à mal mais estimait devoir parler doucement pour essayer de calmer les ardeurs de Ron, ne se rendant pas compte qu'il faisait dégringoler leur dignité un peu plus... pour lui c'était naturel! En loup, n'adorait-il pas le contact avec ses compagnons? L'humain les supportait à peine mais Ron était différent; plus encore qu'Hermione ou Ginny, il pouvait le toucher, lui taper dans la main ou jouer à se chatouiller sur le lit. De plus son côté animal lui conférait plus de rigueur d'une part mais de l'autre, une insatiable envie de jouer avec ceux qui étaient de sa "meute".

-Moi aussi je suis heureux, enfin pas que tout le monde soit au courant... Mais bon!

Au courant de quoi? Le sorcier voulait simplement dire de ses projets de logement, cependant libre à chacun de croire à autre chose! Il s'était rassit sans prendre conscience que cette phrase là aussi se révélait très étrange. Harry était naïf, tellement qu'il aurait même peiner à trouver ça ambigu entre une fille et un garçon! Le sorcier resservit de la purée à Ron, le coeur battant encore la chamade, espérant que ce dernier n'allait pas encore lui sauter dessus... ça l'amusait de recevoir Ron dans ses bras, de le chatouiller jusqu'à ce que l'un deux de cogne dans un meuble mais pas en public! Harry était discret de nature; et le rouquin avait de la chance d'être son meilleur ami car un autre aurait déjà été envoyé au tapis puis remballé direction sa chambre. Finalement le Survivant n'était pas si étonné ni affecté par les débordements de son ami, ça devenait inquiétant ça!

Voyant enfin la gêne de son comparse, le sorcier se sentit rougir en comprenant enfin tout ce que leur spectacle impliquait, il jeta un coup d'oeil inquiet à Ron, ne sachant que faire, il finit par prendre un plat de poulet qui passait par là et le posa à côté de son ami, empirant un peu plus leur cas sans le vouloir en lui demandant gentiment...

-Tu en veux encore un peu?

Visiblement, Harry n'avait pas trop mal prit son débordement. En l'en croire les bras qui l'entouraient. Il ne restait du choc de son ami que la purée qui dégoulinait joyeusement sur la table... à quelques centimètres seulement de lui. L'étreinte d'Harry était même plus forte que celle qu'il lui avait donnée. Le souffle de son ami résonnait dans son oreille lorsque ce dernier lui chuchota qu'il lui avait fait peur. Un frisson lui remonta l'échine - Il probablement dû, non était dû, à l'effet de chatouille contre son oreille - alors que son ami s'éloignait doucement. Bien que tout cela était agréable, de voir que son ami ne lui en tiendrait pas rigueur ça n'aidait vraiment pas leur cause. Mais Harry était la naïveté même. Il ne voyait rien de mal, nulle part. Bien sûr, Ron non plus. Du moins, il savait qu'entre eux deux c'était normal, une amitié très forte rien de plus. Mais les autres, il le voyait bien aux regards tourner dans leur direction, n'y voyait qu'ambiguïté. Harry alimenta un peu plus le moulin avec une phrase « Made in Potter » Que du sous-entendu. Ron comprenait très bien qu'Harry parlait du projet d'emménager mais bon...

La gêne ne disparaissait pas pour autant. Mais il avait l'impression d'être con ou quelque chose dans se gout là. Pourquoi s'inquiétait-il de ce que les autres allaient bien pouvoir penser ? L'important était que lui et Harry savait la vérité non ? Les rumeurs et autre avait toujours fait monnaie courante sur le trio, pourquoi ça serait différent maintenant que la guerre était terminée ? Allait-il se laisser dicter sa conduite par une bande d'écervelé en manque de sensation forte ? Non bien sûr que non. Un coup d'oeil vers sa soeur lui apprit qu'elle oscillait entre découragement et hilarité. Elle secouait la tête doucement, se pinçant l'arrête du nez un coin de sa bouche tressautait impunément. Le jeune Wealsey se retourna vers l'objet de son tourment immédiat, son meilleur ami. Le jeune homme venait apparemment de se rendre compte que quelque chose clochait. Ceux qui pensent que tout va rentrer dans l'ordre ne connaisse apparemment pas Harry James Potter. Le dit Potter trouva le moyen d'efforcer un peu plus le clou. Bien sûr il ne le fit pas exprès, il ne s'en rendit pas compte non plus. Un peu rouge, le regard un peu inquiet il lança, tout en déposant le plat de poulet juste au côté du rouquin, pour dissiper la gêne environnante :

- T'en veux encore un peu ?

Mais qui peux résister à ça ? Le regard presque candide d'Harry, les yeux brillant encore de toute la joie du monde associé à cette phrase au combien « maternelle ». Ronald B. Wealsey ne pu que soupirer lentement, in-auditiblement. Un sourire aux lèvres il se dit qu'il n'y pouvait plus rien, que leur réputation devait déjà être terminée alors à quoi bon sauver les apparences ? Ils n'avaient pas l'habitude d'avoir des contacts plus pousser en public, comme le câlin précédent, mais jamais ils ne s'étaient empêchés les gestes plus tactiles. Souvent personne ne remarquait, tant ils étaient rapides ou sans importance... maintenant, les autres allaient guetter chacun de leur mouvement. Autant leur donner de quoi ce régaler maintenant pour avoir la paix plus tard. D'ailleurs, lorsqu'ils se rendront compte qu'il n'y a rien de plus qu'une amitié forte, ils se lasseront. Ron leva les yeux vers l'ébouriffé de service, un sourire taquin sur les lèvres les yeux brillant de malice.

- Je suis plein quoique, j'en prendrais bien encore - et tu devrais faire pareil - Mais nous devrions aller continuer cette conversation ailleurs.

S'en prendre la peine de changer quoique se soit à ses habitudes, restant fidèle à lui-même malgré les regards insistants et les murmures envahissant, Ronald prit la main d'Harry et tira dessus pour que ce dernier, le suive. Il se dirigea alors d'un pas qu'il voulait assurer, essayant de garder la tête haute malgré ses joues encore brulante, vers les portes de la grande salle.

La conversation n'était pas secrète mais Harry n'aurait pour rien au monde refusé l'échappatoire proposé par Ron. C'était une personne discrète qui détestait être exposé aux regards. Et nul doute qu'ayant compris un peu mieux les sous entendus leurs éclats précédents avaient généré, le sorcier serait encore plus mal à l'aise. Il prit d'autre poulet et le mangea rapidement puis il se leva de table, bien obligé de toutes manières, tiré par la main de son ami sur son poignet; il avait de la force le bougre! Butant contre le banc, l'Animagus fit un petit saut pour essayer d'éviter l'inévitable carambolage avec le bois mais sa cuisse intérieure le heurta quand même et déplaça un peu l'objet dans un raclement lourd, il y eu quelques expressions de mécontentements et Harry leur répondit avec petit sourire gêné en signe de traité de paix, seulement peu y prêtèrent attention. La plupart se demandaient où les deux amis se dirigeaient avec tant d'empressement. Le sorcier haussa alors les épaules et reposa sa fourchette, suivant le rouquin.

Ron paraissait tout excité par la nouvelle, à un point démesuré comme souvent, ce dernier le trainait dehors comme s'ils devaient urgemment se confier un secret immense. Qu'il rate le dessert et se déclare plein inquiéta un moment le Gryffondor. Ron n'était-il pas malade? Mais bon, au vu de son air heureux tout à l'heure, le sorcier se rasséréné, sourit pour lui-même et suivit son camarade vers un lieu qui n'appelait pas forcément à l'aventure, sûrement calme pour discuter mais qui avec ces deux là deviendrait sûrement le théâtre de milles épopées! Ils pourraient bien faire d'une église, endroit mortellement ennuyeux, le centre de tout un pays avec leurs habitudes à vivre et créer des aventures en tout genre malgré eux... C'était leur créneau ça, et finalement ça plaisait à Harry, c'était leur vie! Leur démesure était à l'égale de leur expérience... Il avait hâte de parler avec Ron comme si cette mise au point pour l'habitation était un secret d'état, ce n'était rien mais c'était très excitant; autant que c'est possible pour deux gamins de 18 ans, tout juste majeurs qui allaient prendre leur indépendance tout en trouvant le moyen de rester ensemble pour se rassurer et garder un lien avec leur ancienne vie.